Where is my bus?
Le soleil tombait doucement sur Albuquerque, laissant s'étendre le long de la ligne d'horizon un magnifique dégradé de couleurs chaudes. Les couchers de soleil étaient également beaux en France, mais différents. Ici, le terrain était plus hostile. Et plus familier à la fois. Rachel ne se lassait pas de ce spectacle. Elle savait pourtant qu'il le fallait pas se laisser distraire. Son bus était censé passer dans une minute et et elle était encore à une centaine de mètres de l'arrêt. Elle ferait mieux de ne pas le rater si elle comptait rentrer avant la nuit.
La jeune fille venait de passer toute la soirée à la bibliothèque. Elle devait rattraper le retard que le report de son retour lui avait fait accumuler. Elle savait très bien que si elle décrochait dès maintenant, elle était bonne pour être la traine toute l'année et Rachel détestait figurer dans le bas du classement. A vrai dire, elle détestait être autre chose que première. Pourtant, elle s'accommodait souvent de la deuxième ou troisième place, son perfectionnisme l'empêchant de se mettre au travail. Quoi qu'il en soit, la procrastination n'avait pas eu raison d'elle ce jour là.
Elle arriva finalement à l'arrêt, essoufflée. Pas de bus à l'horizon. Toutefois, l'abri était bondé. Soulagée, elle se cala contre la paroi et scruta les alentours. Son regard se promenait d'individu en individu. Elle s'amusait à deviner leur personnalité, leur histoire, à analyser leur posture et leur comportement. Elle faisait souvent ça pour s'occuper.
Dix minutes plus tard, toujours aucun signe du véhicule de transport en commun. La jeune file jeta un regard à son portable. Son seuil de patience était faible et pour cause, elle venait de s'enfiler un chapitre entier de mathématiques.
- Où est ce satané bus? Le premier qui répond "in the kitchen", je le tue.
Rachel réalisa que ce qu'elle venait dire était plutôt froid et pouvait être mal pris. Elle esquissa donc un léger sourire, histoire de faire comprendre aux autres que c'était juste son humour à deux balles. La miss leva le menton et remarqua que quelques personnes commençaient à se disperser. Génial. Elle n'avait franchement pas envie de rentrer à pied ni d'attendre le prochain bus. En effet, elle risquait de rater sa série du soir et ça, c'était un drame.
Le soleil tombait doucement sur Albuquerque, laissant s'étendre le long de la ligne d'horizon un magnifique dégradé de couleurs chaudes. Les couchers de soleil étaient également beaux en France, mais différents. Ici, le terrain était plus hostile. Et plus familier à la fois. Rachel ne se lassait pas de ce spectacle. Elle savait pourtant qu'il le fallait pas se laisser distraire. Son bus était censé passer dans une minute et et elle était encore à une centaine de mètres de l'arrêt. Elle ferait mieux de ne pas le rater si elle comptait rentrer avant la nuit.
La jeune fille venait de passer toute la soirée à la bibliothèque. Elle devait rattraper le retard que le report de son retour lui avait fait accumuler. Elle savait très bien que si elle décrochait dès maintenant, elle était bonne pour être la traine toute l'année et Rachel détestait figurer dans le bas du classement. A vrai dire, elle détestait être autre chose que première. Pourtant, elle s'accommodait souvent de la deuxième ou troisième place, son perfectionnisme l'empêchant de se mettre au travail. Quoi qu'il en soit, la procrastination n'avait pas eu raison d'elle ce jour là.
Elle arriva finalement à l'arrêt, essoufflée. Pas de bus à l'horizon. Toutefois, l'abri était bondé. Soulagée, elle se cala contre la paroi et scruta les alentours. Son regard se promenait d'individu en individu. Elle s'amusait à deviner leur personnalité, leur histoire, à analyser leur posture et leur comportement. Elle faisait souvent ça pour s'occuper.
Dix minutes plus tard, toujours aucun signe du véhicule de transport en commun. La jeune file jeta un regard à son portable. Son seuil de patience était faible et pour cause, elle venait de s'enfiler un chapitre entier de mathématiques.
- Où est ce satané bus? Le premier qui répond "in the kitchen", je le tue.
Rachel réalisa que ce qu'elle venait dire était plutôt froid et pouvait être mal pris. Elle esquissa donc un léger sourire, histoire de faire comprendre aux autres que c'était juste son humour à deux balles. La miss leva le menton et remarqua que quelques personnes commençaient à se disperser. Génial. Elle n'avait franchement pas envie de rentrer à pied ni d'attendre le prochain bus. En effet, elle risquait de rater sa série du soir et ça, c'était un drame.